Ta couleur brûlante tremblant d'une flamme
écarquille les yeux,
ouvre les portes,
déploie les ailes alourdies sur l'oreiller.
Et la profondeur du sommeil raccourci
donne à profusion
les rêves éveillés.
Ta couleur brûlante tremblant d'une flamme
écarquille les yeux,
ouvre les portes,
déploie les ailes alourdies sur l'oreiller.
Et la profondeur du sommeil raccourci
donne à profusion
les rêves éveillés.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
J'aime bien écrire mais l'écriture comme la parole est parfois, dans la spontanéité, trop impulsive, trop limpide. Elle dépasse l'intention.
L'image exprime mais trahit un peu moins.
Je donne maintenant ma préférence aux montages. Si j'avais encore le temps et si j'en étais capable j'apprendrais à peindre et je composerais des tableaux.
Mais je suis limitée entre autres par le temps et je me limite à ce que je crois pouvoir faire: des compositions photographiques.