mercredi 11 novembre 2009

Souvenir d'un film extraordinaire: La déchirure




Les deux films de Roland Joffé qui m'ont le plus marquée sont La déchirure bien sûr et puis Mission.

Les nouvelles confessions, William Boyd, extrait

"..Je continuai à ramper jusqu'à ce que j'atteigne des barbelés. Les lignes allemandes? Je jetai un coup d'oeil en arrière. Je ne pouvais rien voir. Je me retournai. Etait-ce la ferme, là-haut? j'aurais dû pouvoir répondre facilement: après tout, nous étions censés garder cette hauteur - mais mon univers décentré et plongeant sur la gauche m'avait rendu insensible aux angles de montée. J'eus l'impression déconcertante, tout à coup, que je me déplaçais parallèlement à notre ligne de front.. J'obliquai donc , non sans difficulté, sur la droite, appuyé à la pente, et me sentis glisser. Je tombai immédiatement sur Pawsey et Louise. Pawsey avait reçu une balle dans la poitrine.Une mousse cerise séchait sur ses lèvreq.Il essayait de parler mais seules des bulles roses se formaient et crevaient dans sa bouche. ... "
L'action se passe dans une tranchée en 1917. C'est raccourci et c'est pas du Céline.

C'était par un des nombreux dimanches ensoleillés: le 8 novembre


la gare des Guillemins
sur un quai

tout en haut

Tout en bas

Quai Van beneden: les statues de René Julien