L'homme pressé.
Zou!

Reflet dans le +joint-mastic+ transparent d'un carreau ôtable par un enfant, un enfant en balade dans le petit bois par ici. D'ailleurs à travers la porte de la cuisine je viens d'entendre "Grand-mère, que vous avez de +grandes dents+!". Mais je m'égare sûrement. C'est ça. Il n'y a pas de loup dans le petit derrière chez moi. Ouf!!

Huit minutes de clarté en plus depuis le 28 décembre!
Yeeha!

L'utilitaire qui m'entoure m'intéresse quand il me surprend.

Une petite demi-heure de soleil début d'après-midi.

Un clic ici pour lire un poème de Muriel Modély où il est, entre autres, question de colibris.

De mon petit poste de regard des paysages voisins devenus familiers et qui me fascinent depuis le début.

A thousand kisses deep
"
...
The ponies run, the girls are young,
The odds are there to beat
You win a while, and then its done
Your little winning streak
And summoned now to deal
With your invincible defeat,
You live your life as if its real,
A Thousand Kisses Deep
..."

Quand il a écrit ce poème, il n'avait pourtant pas septante et des ans.

"Vivre ou survivre"


C'est pas du Cohen, du Dylan (B.), de la poésie ou du social (quoique ..). Ca me touche.

Ces lignes m'échappent. Grand angle? Je ne sais plus.
En fait la photo est là pour les rondeurs.

Nostalgie. Nostalgie. C'est un beau mot, très beau.

Le sentiment-nostalgie peut rendre triste. Il renvoie au passé et le passé est émaillé de douceur, de joie, de violence, de réussite, d'échecs, de ridicule, de remords et de tous les autres éléments de la vie.

La nostalgie évoque les bons moments passés que l'on sait révolus et dont on déplore la fuite.
Si l'on regrette la joie et les bonheurs passés, éprouve-t-on la même chose en se rappelant les événements négatifs?

Il faut donc faire un tri dans les souvenirs. Chacun peut-il y arriver? Les souvenirs qui me tiennent le plus à coeur sont ceux de mes enfants plus jeunes parce qu'ils ont une belle et longue vie devant eux.

Entre ces deux périodes colorées il n'y a pas de combat mais une alternance.

Poésie. 3 extraits.

"...
Tu es venue le feu s’est alors ranimé
L’ombre a cédé le froid d’en bas s’est étoilé
Et la terre s’est recouverte
De ta chair claire et je me suis senti léger
Tu es venue la solitude était vaincue
J’avais un guide sur la terre je savais
Me diriger je me savais démesuré
J’avançais je gagnais de l’espace et du temps
..."
Paul Eluard, La mort, l'amour, la vie.

"...
"Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville."
..."
Verlaine, Le ciel est par-dessus les toits.

"...
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
..."
Guillaume Apollinaire, Sous le pont Mirabeau.

Je remplace une image de voeux par une autre plus neutre: une carte datant du début du 20e siècle scannée.

Hier soir peu après minuit.

"Waiting For The Miracle"

Baby, I've been waiting,
I've been waiting night and day.
I didn't see the time,
I waited half my life away.
There were lots of invitations
and I know you sent me some,
but I was waiting
for the miracle, for the miracle to come.
...

Je supprime ma légende car l'évocation trop réelle était vulgaire.

"C'est de ta peur que j'ai peur."
Shakespeare