"Etienne, Etienne" Place st Etienne

Petite chaleur  lourde
Nuages en attente
Chants d'oiseaux pointus
L'âne brait
Un petit avion tourne
Tourterelle
Vague

Le vent se libère
Tourterelle

" Et dépêcher longtemps une vague besogne."

Ame, te souvient-il?
Paul Verlaine


Âme, te souvient-il, au fond du paradis,
De le gare d'Auteuil et des trains de jadis
T'amenant chaque jour, venus de la Chapelle?
Jadis déjà! Combien pourtant je me rappelle

Après les premiers mots de bonjour et d'accueil,
Mon vieux bras dans le tien, nous quittions cet Auteuil
Et, sous les arbres pleins d'une gente musique,
Notre entretien était souvent métaphysique.

Ô tes forts arguments, ta foi du charbonnier!
Non sans quelque tendance, ô si franche! à nier,
Mais si vite quittée au premier pas du doute!
Et puis nous rentrions, plus que lents, par la route
Un peu des écoliers, chez moi, chez nous plutôt,
Y déjeuner de rien, fumailler vite et tôt,
Et dépêcher longtemps une vague besogne.

Mon pauvre enfant, ta voix dans le bois de Boulogne!

Chipoter vaguement en attendant le retour éventuel d'un peps

Mini-vague de chaleur :)

Tap tap +pluie+ rouli rouli!

La lumière change même dans la frraîcheur

Juste avant que les nuages ne s'étirent au dessus de la ville. Et ailleurs, mais ça ...

"C'est le petit bout de la queue du chat ..." tra la la

Sans titre: ça se voit que ce n'est pas au coeur de l'hiver, et puis ça me plairait même que ça ne se voit pas. :)

voyage autour d'une cuisine comme 80 % des photos

Un, deux, trois
J'irai dans les bois
Quatre, cinq, six
Cueillir des +cerises+
Sept, huit, neuf
Dans mon panier neuf
Dix, onze, douze
Elles seront toutes rouges.

Je préférais la neige.

Et ça continue dans la série sun killer. Heureusement qu'entre 2 courants venus d'outre machin des petits bouts d'chique croquent et craquent à belles dents.

Gniac. Voir Beez sur Meuse.

Les paroles s'envolent, les écrits restent. Les photos se figent aussi.

En attendant.

Je regarde les mêmes choses et je recommence.

Do dos, pas de sortie, mais des arbres, des escaliers et la moisson d'images ramenée vendredi des environs de la capitale de Wallonie.

Il y a 5 jours,variation

vendredi, photoshop chop coupez!

Et une citation. Une!!

" Tout passe. Tout lasse. Qu'est-ce qu'on mange aujourd'hui? " Auteur inconnu ... du moins pas retrouvé sur google

« La discrétion est ma devise. Je ne dis jamais rien. Même sur ma carte de visite, il n'y a rien d'écrit. » Groucho Marx

« L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui ! » Pierre Desproges

2009

publié par Mu LM sur son blog

Ca ne se voit pas bien sur la photo: le relief verdâtre sur la semelle a été déposé par l'humidité de l'air dans les placards, je crois.

Tityre tu patulae recubans sub tegmine fagi.

A la rabbiatta

"Plus bleu que le bleu de tes yeux (musique)"
On verrait presque la mer au dessus du toit, "Toi, toi, mon toit" (musique)
L'image je la garde pour les fils de poussière ou d'araignée, non lo so.

Un peu de gui mauve de temps en temps.

Le vent souffle et les confetti se dispersent. Sans même gonfler les joues il envoie le sable dans les yeux. Alors on se les frotte, il nous endort ou bien on les garde grand-ouverts et on voie des grains magnifiques et sans magie.

... le vent

Autant en emporte ...

Clic. Clac. Et clique et claque.

Autant en emporte le vent.

Pudeur ? Mais non, je ne mets jamais de titre.

Floutés tous les deux car trop petits pour être balancés sur la toile " à l'insu de leur plein gré". Bientôt le tour de France...

EFFACE PAR ERREUR cette photo ci-dessous qui se trouvait plus bas et les 3 commentaires qui avaient été faits. Désolée!

Un jour quand je serai grande, ...

 "C'est de ta peur que j'ai peur." William Shakespeare (citation publiée plusieurs fois dans ce blog)

« Le lieu naturel du chagrin, ce sont les lignes du visage, pas la mémoire. » de Cees Nooteboom

« Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités. » de Albert Camus

Sans trucage. Non, pas de ç, d'ailleurs malgré l'âge je ne connais pas la sagesse-zen ou autre.

En toutes saisons maintenant le vent secoue les branches et mes méninges de piétonne sans arrêt de bus puis lâche les vannes de la pluie.