2009

publié par Mu LM sur son blog

Ca ne se voit pas bien sur la photo: le relief verdâtre sur la semelle a été déposé par l'humidité de l'air dans les placards, je crois.

Tityre tu patulae recubans sub tegmine fagi.

A la rabbiatta

"Plus bleu que le bleu de tes yeux (musique)"
On verrait presque la mer au dessus du toit, "Toi, toi, mon toit" (musique)
L'image je la garde pour les fils de poussière ou d'araignée, non lo so.

Un peu de gui mauve de temps en temps.

Le vent souffle et les confetti se dispersent. Sans même gonfler les joues il envoie le sable dans les yeux. Alors on se les frotte, il nous endort ou bien on les garde grand-ouverts et on voie des grains magnifiques et sans magie.

... le vent

Autant en emporte ...

Clic. Clac. Et clique et claque.

Autant en emporte le vent.

Pudeur ? Mais non, je ne mets jamais de titre.

Floutés tous les deux car trop petits pour être balancés sur la toile " à l'insu de leur plein gré". Bientôt le tour de France...

EFFACE PAR ERREUR cette photo ci-dessous qui se trouvait plus bas et les 3 commentaires qui avaient été faits. Désolée!

Un jour quand je serai grande, ...

 "C'est de ta peur que j'ai peur." William Shakespeare (citation publiée plusieurs fois dans ce blog)

« Le lieu naturel du chagrin, ce sont les lignes du visage, pas la mémoire. » de Cees Nooteboom

« Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités. » de Albert Camus

Sans trucage. Non, pas de ç, d'ailleurs malgré l'âge je ne connais pas la sagesse-zen ou autre.

En toutes saisons maintenant le vent secoue les branches et mes méninges de piétonne sans arrêt de bus puis lâche les vannes de la pluie.

Ville je t'aime.

... la vie des autres (voir en dessous de la photo avant), la vie des autres et la végétation qui grandit à vue d'oeil et finira par entrer dans ma "cuisine de séjour".

Ces passants je ne les montre ni dans une expo ni sur facebook. Ici seulement où l'audience est feutrée.

Ce vieux monsieur mince aux beaux cheveux blancs est un petit nouveau dans ma galerie de tendres personnages. ET malgré les défauts de ces photos zoomées c'est ce genre-là qui me tient à coeur: la vie des autres, des passants qui ne me connaissent pas.

Au jour le jour. C'est l'habitude et ce que je souhaite continuer à faire

Le blog, le retour. Yiha!

Et alors, et alors, et alors?

Je laisse cette photo car il y a deux commentaires mais elle ne me plaît plus. Qu'est-ce que ça peut faire à l'échelle internautico-cosmis/mique ?

Une photo verte. Encore une. Paresseuse prise d'ici. Dans la fraîcheur tamisée par le ciel la couleur verte se défait en douceur de sa tendresse vive et éphémère de printemps débutant.

Je vois les 2 triangles qui ont retenu mon attention en hiver.

Lumière de fin de journée, après la pluie.

"Le sommeil est une sorte de protection aussi paradoxal que cela puisse paraître." Samuel Beckett

Un dimanche d'avril il y a environ 30 ans.