... et j'aime bien car, je sais que c'est vilain et banal, je déteste les feuilles mortes. Quand ils seront tous tout dépouillés, dans un mois, les arbres fomenteront une nouvelle renaissance pétaradante grâce à la lumière qui n'en finira plus d'augmenter.
... très tôt le matin, quand la cuisine-bureau s'éclaire et se réchauffe, entourée de l'obscurité froide et humide, le matin ça me plaît: la page est à écrire. Tout est possible. En fin de journée je rétrécis. Par manque ...de café ptête.
"..Je continuai à ramper jusqu'à ce que j'atteigne des barbelés. Les lignes allemandes? Je jetai un coup d'oeil en arrière. Je ne pouvais rien voir. Je me retournai. Etait-ce la ferme, là-haut? j'aurais dû pouvoir répondre facilement: après tout, nous étions censés garder cette hauteur - mais mon univers décentré et plongeant sur la gauche m'avait rendu insensible aux angles de montée. J'eus l'impression déconcertante, tout à coup, que je me déplaçais parallèlement à notre ligne de front.. J'obliquai donc , non sans difficulté, sur la droite, appuyé à la pente, et me sentis glisser. Je tombai immédiatement sur Pawsey et Louise. Pawsey avait reçu une balle dans la poitrine.Une mousse cerise séchait sur ses lèvreq.Il essayait de parler mais seules des bulles roses se formaient et crevaient dans sa bouche. ... " L'action se passe dans une tranchée en 1917. C'est raccourci et c'est pas du Céline.
'Le rire de Résistance', un catalogue-manifeste d'insolence, de drôleries et de liberté pour rendre hommage à tous ceux qui ont résisté à tous les pouvoirs par le rire.
"You see in this world there's two kinds of people, my friend. Those with loaded guns, and those who dig. You dig." In spite of all that stuff, good stuff, i feel ..., enfin, i don't feel ...
…La Montagne magique (Der Zauberberg) est une des oeuvres les plus influents de la littérature allemande du XXe siècle. il a fallu près de douze années à Thomas Mann pour écrire ce gigantesque roman, véritable pièce médiane dans l'édifice romanesque de l'auteur, lauréat cinq plus tard du Prix Nobel de littérature. … Le thème central de ce roman est … le conflit entre une spiritualité sans vie, maladive, uniquement esthétique, représentée par les habitants du Sanatorium, face à la vie, bien vivante celle-là, des gens de la vallée. … (copié-collé), Franz Kafka ( La métamorphose), et Heinrich Böll (Der zug war pünktlich)
Interprêté entre autres ici par Ibrahim Ferrer, chanteur cubain, monsieur et époux charmant, populaire, ravi de son succès, si bien filmé par Wim Wenders. Décédé après son retour des Vieilles charues en 2005, je crois.
NB Les charbonnages sur les différentes collines de la ville et les usines métallurgiques Cockerill à Seraing ont donné du travail à toute une population et fait pendant des siècles la prospérité de la région de Liège.
Il y a trente ans sur France inter le Tribunal des flagrants délires. La phrase du titre est prononcée par Mastroianni dans Une journée particulière d' Ettore Scola et citée par le procureur du tribunal, P. Despr ...
"Ne sois pas trop doux, on t'avalerait ; ne sois pas trop amer, on te cracherait" Proverbe araméen (et donc pas chinois) Je suis en train de faire de la confiture de coing, d'où cette petite dérive.
...le temps et son histoire... "Dans toutes les civilisations, l’alternance du jour et de la nuit semble avoir été l’unité fondamentale de la mesure du temps. Celle-ci étant due à la rotation de la Terre, le début du jour n’est pas simultané d’un point à l’autre du globe terrestre. Cette difficulté a amené à définir la notion de fuseau horaire pour faire correspondre une heure donnée avec une position apparente du soleil sur la voûte céleste..." Introduction du site Infonaissance qui a vraiment l'air instructif et distrayant. NB La photo est une image google
"C'est toujours ce qui se passe dans la vie : on s'imagine jouer son rôle dans une certaine pièce, et l'on ne soupçonne pas qu'on vous a discrètement changé les décors, si bien que l'on doit, sans s'en douter, se produire dans un autre spectacle." Milan Kundera dans Risibles Amours
" ...Je vois le monde un peu comme on voit l'incroyable L'incroyable c'est ça c'est ce qu'on ne voit pas Des fleurs dans des crayons Debussy sur le sable A Saint-Aubin-sur-Mer que je ne connais pas Les filles dans du fer au fond de l'habitude Et des mineurs creusant dans leur ventre tout chaud Des soutiens-gorge aux chats des patrons dans le Sud A marner pour les ouvriers de chez Renault Moi je vis donc ailleurs dans la dimension quatre Avec la Bande dessinée chez mc 2..."
Saint Nicolas lui demanda comment il s'appelait. Le petit bout répondit "San koukaï". Honte à sa mère que j'ai croisée de temps à autre dans un miroir.